23 déc. 2009

LIVRE : La résilience




" La résilience : l’art de rebondir " écrit par Rosette Poletti et Barbara Dobbs, toutes deux ayant une grande expérience des soins infirmiers et de l'enseignement des pratiques de santé. 
Ce livre est sorti en librairie le 12 novembre 2001, aux Editions Jouvence et est composé de 96 pages. 


Présentation
Certaines personnes, frappées par le destin ou les circonstances adverses (pertes de travail, séparation, mauvais traitements, etc.) sont accablées par le destin, d'autres au contraire rebondissent et semblent sortir plus fortes encore de l'épreuve. En psychologie, cette faculté de rebondir face à l'adversité s'appelle la résilience. Quelles sont donc les facultés extraordinaires des personnes qui semblent être hors du commun ? Rosette Poletti et Barbara Dobbs montrent avec clarté qu'elles n'ont en réalité rien d'exceptionnel, mais qu'elles ont développé des qualités que nous avons tous en nous à un certain degré. 


Avis
J'ai voulu aborder ce sujet et donc lire ce bouquin car, premièrement, c'est un phénomène qui peut tous nous toucher, et deuxièmement parce qu'en travaillant avec des populations fragilisées et en difficultés, cette notion doit être comprise. A partir de cette lecture, on pourra mieux cerner et comprendre un comportement. Bien sûr, il ne s'agira pas d'imposer une attitude, un comportement ou une habitude. Rosette Poletti et Barbara Dobbs nous donne d'abord une définition et une historique claire et conscice de ce qu'est la résilience. Elles nous dévoilent, pour exemple de situations vécues, des "histoires de résilience", adultes ou enfants. On y trouve aussi des pistes pour favoriser cet art de rebondir chez l'enfant et sur le "comment" de cet art. 
En bref, j'ai trouvé que c'était un livre complet, abordable pour des étudiants des filières sociales et éducatives qui ne sont pas dans un parcours scolaire de psychologie et qui souhaitent se former et apprendre des concepts psychologiques, utiles à leur futur métier. 


  

22 déc. 2009

STAGE : Projet mis en place

Dans le projet de stage, reprenant d'abord la présentation de l'institution et des bénéficiaires ainsi que la phase de remise en question, il y a aussi un projet personnel (un atelier) que l'on doit mettre en place sur notre lieu de stage.



Pour ma part, j'ai choisi de travailler les arts-plastiques avec des enfants de 3 ans min. à 11 ans max.

Le but principal de l’atelier est d’amener les enfants à créer, à travers les arts plastiques, sur des thèmes personnels axés sur leur identité et leurs souhaits.

Bien sûr, il s’agira de varier les techniques (peinture, gouache, dessin, pastels, etc.).


Outre la phase de création, j’ai décidé de mettre en place un espace de parole qui suit l’étape créative afin que les enfants puissent présenter leur création au groupe. L’idéal, à la fin de l’atelier après plusieurs semaines, serait de créer un album pour chaque enfant reprenant l’ensemble de ses créations.


Pour mener à bien l’atelier, j’instaurerai des règles à respecter et je découperai l’atelier en sous-étapes. Tout cela sera représenté sous forme de pictogrammes et affiché au mur à chaque séance.






>  Bibliographie / sites Internet 
- Créations de groupe, Fiona Watt, Editions Casterman, 2006

- Peinture et dessin 120 techniques et idées, Bernadette Theulet-Luzié, Editions Usborne, 2003

- Les petits artistes, Gaëtane Lannoy, Editions Casterman, 2005

- http://www.sclera.be  (pictogrammes)


Lectures personnelles en lien avec l’ES et la population de stage
- La résilience : l’art de rebondir, Rosette Poletti, Barbara Dobbs, Editions Jouvence, 2001

- Le travail d’éducateur spécialisé : éthique et pratique, Joseph Rouzel, Editions Dunod, 2004

(écrit sur la maltraitance chez l’enfant) 



20 déc. 2009

LIVRE : Musique, musicothérapie et développement de l'enfant

Présentation 
Voici un livre des Editions du CHU Sainte-Justine dont j'ai déjà parlé. Comme vous vous en doutez, il aborde le thème de la musique et de la musicothéraphie. 

La musique, tant celle qu'on écoute que celle qu'on joue ou qu'on chante, possède des qualités créatives, structurales et émotionnelles qui facilitent la conscience de soi, le développement personnel, le contact, l'interaction, l'expression et la communication.



Destiné aux parents et aux professionnels de l'éducation et de la santé, le présent ouvrage est divisé en deux parties. La première partie du livre traite de l'éveil sonore et musical. L'auteur porte une attention toute spéciale à la place de la musique dans le développement global de l'enfant.



Quant à la seconde partie, elle est consacrée à la musicothérapie. On y voit comment l'utilisation judicieuse et structurée de la musique ou d'activités musicales par un professionnel formé en musicothérapie peut restaurer, maintenir ou améliorer le bien-être physique et psychologique de l'enfant. 

Avis
J'ai eu un coup de foudre pour le livre lorsque je l'ai aperçu par hasard dans une librairie... Le thème m'a toujours beaucoup intéressé et je suis convaincue que la musique peut être un outil thérapeutique, quel que soit la population en difficultés avec laquelle je travaillerai. Ce livre m'offrira des pistes afin de travailler avec ce support à l'avenir, dans ma profession d'éducatrice spécialisée. Pour l'instant, je n'ai lu que le premier chapitre, sur l'apport de la musique dans le développement de l'enfant. J'entamerai la seconde partie, sur la musicothérapie, très prochainement. 
 




Mais finalement, qu'est-ce que la musicothérapie ? 
C'est une des composantes de l'art-thérapie qui consiste à utiliser la musique comme outil thérapeutique, pour rétablir, maintenir ou améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle d'une personne. Elle résulte de l'interaction entre le patient, la musique et le musicothérapeute. Parler de musicothérapie, c'est parler de communication.   

Cette forme de soin n’est pas nouvelle car déjà les peuples anciens y faisaient appel.

De nos jours, la musicothérapie a fait l’objet de travaux scientifiques sérieux qui lui ont permis de prendre place dans de nombreux centres hospitaliers.

Les origines de la musicothérapie 
Bien que la musicothérapie, ou les thérapies musicales, existent depuis l'Antiquité sous une forme empirique, ce n'est qu'au vingtième siècle, dans les années soixante, que la notion d'une profession dans ce domaine fait son apparition à l'état expérimental, notamment au Canada et aux États-Unis.


Musique et psychothérapie

La musicothérapie active est axée sur des productions sonores au moyen de la voix, les percussions ou autres. Le sujet devient créateur et s'exprime à travers la musique et les sons. Cette pratique découle généralement de pédagogies actives. Concrètement, il s'agit essentiellement d'un travail sur la communication non verbale. Le principe est l'ouverture de canaux de communication avec des personnes en rupture de communication.

Musicothérapie réceptive est fondée sur l'écoute d'extraits musicaux ou de sons.

En musicothérapie réceptive, il est souvent utilisé de la musique enregistrée, qui a pour avantage de pouvoir être très variée, et ne demandant pas au thérapeute des compétences instrumentales longues et difficiles à acquérir. Mais la musique jouée en direct possède des atouts irremplaçables.



La musique n'est pas un bistouri, et le son une pilule miracle. On ne guérit pas le cancer, le sida ni aucune maladie en musique. 


Infos + : http://www.musicotherapie.org 
             http://www.centre-musicotherapie.com 
               (Centre international de musicothérapie) 

               http://www.musictherapy.ca/fr/index.htm 
            (Association de musicothérapie du Canada)  
              http://www.musicotherapie.net




17 déc. 2009

INFO : La charte du clown à l'hôpital

Puisque j'ai parlé d'une ASBL travaillant avec les enfants hospitalisés, vous trouverez ci-dessous "La charte des Clowns" !  
A noter que dans certains hôpitaux, il y a la présence d'éducateurs spécialisés. Citons, par exemple, l'hôpital des enfants à Bruxelles ainsi que dans des services pédo-psychiatriques. De plus, une formation est organisée chaque année. Etre clown à l'hôpital ne s'improvise pas et une formation de base et un stage sont obligatoires. (infos + sur http://www.hopiclown.be



Les clowns proposent une animation théâtrale personnalisée et adaptée à chaque circonstance pour distraire, divertir et faire rêver les enfants malades et leur entourage.
                                             *** 

Le libre choix est donné à chacun de recevoir ou non la présence des clowns.
                                             ***



La sécurité, le bien-être des patients seront garantis à tout moment que ce soit lors des jeux, des déplacements ou de l'utilisation d'accessoires.   
                                             ***


Les prestations de clowns se font dans le total respect des convictions religieuses, culturelles, sociales, politiques ou ethniques des enfants et de leur famille. 
                                             ***


Les clowns sont des artistes professionnels conscients de l'importance de la relation au malade. En plus d'une réelle faculté d'improvisation, ils ont une totale maîtrise dans un ou plusieurs métiers du spectacle : chant, conte, musique, jonglerie, magie...
                                             ***


N'étant ni des thérapeutes, ni des soignants, les clowns ne posent que des actes se rapportant à leur profession d'artiste dans le but d'accompagner les enfants souffrants ainsi que leur famille.

                                             ***


En tant que professionnels, les clowns sont rémunérés, ponctuels et réguliers sur leur lieu de travail.
                                             ***


La préférence sera donnée à une prestation en duo de clowns dont l'un d'eux aura déjà l'expérience d'une ou plusieurs années d'animation à l'hôpital.
                                             ***


Les clowns se recyclent dans leur art par des stages, des séminaires, des lectures, des rencontres ou tout autre moyen d'adaptation et de progression professionnelle et personnelle.
                                              ***  

 Les clowns travaillent au sein d'une équipe hospitalière et ont connaissance du monde médical comme : le respect des règles fondamentales d'hygiène, la compréhension des situations de douleur et d'angoisse, la communication aisée avec les soignants, la compréhension d'une anamnèse simple, la participation à un bilan annuel de l'activité avec l'équipe médicale.
*** 

 

Les clowns respectent la confidentialité de la relation avec l'enfant, sa famille, le personnel hospitalier et n'entretiennent avec eux aucun rapport extra professionnel.



16 déc. 2009

ASBL : Les messagers du Coeur


Aujourd'hui, je souhaiterais vous parler d'une ASBL "Les Messagers du Coeur" grâce à laquelle j'ai eu l'occasion de rencontrer Julos Beaucarne il y a près de dix ans. 


Julos Beaucarne est un Messager du coeur depuis 1996. Voici une brève présentation de l'A.S.B.L.

L'association contribue, par ses ateliers créatifs et ses Baladins, à adoucir la vie des enfants hospitalisés. Voici les ateliers proposés : 

·         Ateliers de théâtre

·         Contes

·         Marionnettes

·         Art du cirque

·         Mime

·         Musique (chants, harpe, guitare)
.   Bijoux  

Une fois par an, une représentation théâtrale a lieu, interprétés par des comédiens professionnels pour divertir les enfants. 


De plus, les Messagers du Cœur sont les artisans d'un projet original  : ils transforment les couloirs des hôpitaux en rues dans le but d'humaniser davantage les services pédiatriques. 
Par exemple, on peut trouver la "rue des Sparadraps" à l'HUDERF, "la Bretelle du Pyjama" à l'hôpital Notre Dame de Tournai, "la place des Petits Hommes Verts" aux Cliniques Universitaires Saint Luc, "l'avenue des Chérubins" à l'hôpital Saint Pierre à Ottignies... 

Aussi, quand papa et maman s'en vont, Balladino reste... En effet, balladino et d'autres personnages animent chaque mercredi soir une veillée en cancérologie de l'HUDERF.  


Coordonnées de l'ASBL
Les messagers du cœur
Julie River

Rue de Livourne, 39

1050 Bruxelles







11 déc. 2009

REFLEXION : la liberté


La liberté exige-t-elle des sacrifices ?



La liberté, c’est pouvoir être libre de choisir ou de penser. On la réclame mais est-elle si facilement accessible? N’avons-nous pas des exigences, des sacrifices à faire pour l’obtenir? Malheureusement, tout le monde n’y a pas droit et il faut se battre pour l’avoir.




La liberté implique la responsabilité. Contrairement à l’animal qui cède aveuglement à son instinct qui le domine et qui l’entraine, l’homme libre a la faculté de produire des actes qui viennent vraiment de lui, de sa volonté : il est seul responsable. L’animal jouit de l’indépendance physique mais n’a pas de faculté morale. L’homme par contre possède bien un bien que personne ne peut lui retirer, c’est sa liberté morale, même si, prisonnier, esclave il n’a pas d’autonomie.



Mais pour cet homme libre et responsable, l’usage de la liberté entraine des efforts, exige des sacrifices. Etre indépendant, c’est être maitre de soi, n’être esclave ni des autres, ni des évènements, ni des choses matérielles, ni de ses passions ou celles des autres. Or pour atteindre ce but, il faut faire des efforts toujours renouvelés, très souvent pénibles. Pensons à cette époque pas si lointaine, où de nombreux hommes et femmes dans notre pays ont sacrifié leur temps et même parfois leur vie pour établir plus de justice sociale ou obtenir le droit de vote pour tous ; c’est la liberté de conscience.




Pour rester autonome, pour ne pas devenir esclave de l’ignorance, de la paresse, de l’erreur, de la peur, pour résister à ses envies et à ses passions, il faut être fort et faire des sacrifices. Ce n’est qu’à ce prix que l’on méritera le nom d’Hommes Libre.


By Maïté D.T.


7 déc. 2009

STAGE : Lieu

Pour cette première année de formation, je dois effectuer un stage de 160 heures.
Après maintes recherches dans la région de Tournai dans le secteur de l'handicap et de l'aide à la jeunesse, je me retrouve finalement à "La maison d'enfants", une structure qui dépend du CPAS de Tournai.
Je vais donc vous faire une présentation de cette chouette institution.


Les bénéficiaires 
QUI ? Officiellement, des enfants de 0 à 18 ans (max. 12 ans à ce jour)

QUAND ? Essentiellement en urgence, de jour comme de nuit et ce pendant toute l'année

PAR QUI ? Les demandes d'hébergement émanent du service social du CPAS ou de services sociaux variés (souvent le S.A.J., mais aussi SOS Parents-Enfants, les services hospitaliers ou les parents eux-mêmes.

 

A présent, l’institution souhaite ne pas aller au-delà des 12/13 ans. La Maison d’enfants a la capacité de recevoir treize enfants. A l’heure actuelle, les enfants sont très souvent placés par le service d’aide à la jeunesse (S.A.J.) car les parents ne peuvent plus s’en occuper pour un temps et ont de graves problèmes d’alcoolisme, de dépression, de drogue voire de maltraitances. 
Dans la mesure du possible, la fratrie est maintenue. Ceux-ci sont alors dans une chambre ensemble. Les enfants arrivant seuls disposent chacun de leur propre chambre. De plus, les séjours à l’institution durent de plus en plus longtemps.   

L’équipe de l’institution  
La maison d’enfants est une structure qui dépend du CPAS de Tournai et est composée d’une équipe comprenant une responsable administrative, une éducatrice responsable, neuf éducateurs(trices), une assistante sociale et quatre aides-ménagères.  

But
Le but de la maison d’enfants est d’offrir un hébergement aux enfants dont les parents ne peuvent ou ne savent plus s’en occuper, à court ou à long terme. Ceci dit, la réinsertion familiale reste l'objectif prioritaire du travail mené en collaboration avec les divers services sociaux concernés.


Journée type d'un éduc 
- 15h : chercher les enfants à l'école
- 15 h 20 : collation à la Maison 
- 15 h 45 : aide aux devoirs des enfants (soutien scolaire intensif) 
- Après les devoirs : période d'activités 
- 18h : souper tous ensemble (repas fournis par le CPAS)
- 18h30/45 : vaisselle avec un enfant (roulement) 
- 18h45 : bains des enfants
- 20h : coucher des enfants
- 21h : fin de journée de l'éducateur de jour

Chaque enfant bénéficie du soutien d’un éducateur dit « référent ». Celui-ci l’accompagne dans toutes les démarches auprès de sa famille (visite d’un parent hospitalisé, visite des parents à l’institution), de l’école (rencontres avec les professeurs), du S.A.J., du S.P.J., visite chez le médecin, etc. 


Activités 
Des activités vers l’extérieur sont également organisées (piscine, visites) ainsi que des activités au sein de la Maison : une salle de psychomotricité et un espace de lecture sont créés, des films sont mis à la disposition des enfants et les nombreux stagiaires présents tout au long de l'année mettent en place des projets.  


  
 

6 déc. 2009

FILM : Welcome



Welcome est un film français réalisé par Philippe Lioret, sorti le 11 mars 2009 en France.

Il traite de la problématique des clandestins, bloqués à Calais, dans l'espoir d'entrer au Royaume-Uni.

Sypnosis 
Pour impressionner et reconquérir sa femme, Simon (Vincent Lindon), maître nageur à la piscine de Calais, prend le risque d'aider en secret un jeune réfugié kurde, Bilal ( Firat Ayverdi), qui veut traverser la Manche à la nage.

Co-scénarisation
Le scripte de Welcome est signé de la plume de trois auteurs : Philippe Lioret, Emmanuel Courcol et Olivier Adam.

L'origine du projet
Depuis longtemps, Philippe Lioret avait l'idée de faire un film sur les personnes qui fuyant leurs pays d'origine pour rejoindre l'Angleterre se retrouvaient coincés à Calais. Après en avoir parlé à Emmanuel Courcol et Olivier Adam, ils ont commencé à chercher ensemble une histoire. Ils ont pris contact avec des associations et sont partis à Calais pour cotoyer la vie des bénévoles et des réfugiés.

Beaucoup de non professionnels 
Un certain nombre d'acteurs dans le film, sont des non professionnels, comme Firat Ayverdi (Bilal), les jeunes kurdes que Bilal rencontre à Calais, ou encore l'actrice qui interprète Mina (Derya Ayverdi).

Des décors véridiques
Philippe Lioret, même si cela aurait coûté moins cher, ne voulait pas aller tourner en Roumanie ou en Tchéquie. Il a souhaité utiliser les vrais endroits, tels que les rue de Calais, le port trans-Manche, Blériot plage, et donner ainsi au film sa vérité.

A la recherche de Bilal !
Trouver l'acteur qui interprèterait le personnage de Bilal, fut le gros morceau du casting. Philippe Lioret et la directrice de casting Tatiana Vialle, ont voyagé durant des semaines. Ils ont cherché dans tous les endroits où la communauté kurde est importante : Berlin, Istanbul, Londres, Suède... Finalement, ils ont rencontré Firat Ayverdi en France.

Un rappel à la période de l'Occupation
Simon aide en secret un réfugié kurde en le logeant chez lui, or aider des personnes en situation irrégulière est puni par la loi. L'histoire que peint Philippe Lioret pourrait très bien se passer pendant la période de l'Occupation, avec un homme qui cache chez lui un juif et se fait prendre. "Sauf que ça se passe aujourd'hui à deux cents kilomètre de Paris" soulève le réalisateur.


Un film qui m'a beaucoup plu et qui reflète malheureusement la réalité actuelle des évènements... On s'attache très rapidement aux personnages. Welcome est un récit puissant sur les clandestins cherchant leur propre Eldorado loin de la guerre et de la souffrance.

2 déc. 2009

ÉDITIONS du CHU Sainte-Justine

Aujourd'hui, j'aimerais vous parler et vous présenter des Editions québecoises sur lesquelles je suis tombée par hasard à la libraire universitaire "Scientia" de Mons. Elles sont enrichissantes pour les travailleurs médico-sociaux. Je dispose de deux d'entre eux : "Musique, musicothérapie et développement de l'enfant" et "Une juste place pour tous les enfants : plaidoyer pour l'action".


Le CHU Sainte-Justine est l’un des plus importants hôpitaux pédiatriques d’Amérique du Nord et le centre hospitalier universitaire mère-enfant du réseau québécois de la santé.


Les Éditions du CHU Sainte-Justine, uniques en milieu hospitalier, existent depuis 1985 et publient chaque année plus d'une vingtaine d'ouvrages destinés aux parents et aux professionnels de la santé et de l'éducation. Tous les livres font l'objet d'une large diffusion au Québec et en Europe francophone.

Voici les Collections :
-  Collection du CHU Sainte-Justine pour les parents (63 livres)
Les livres abordent tous les sujets liés au développement et à la santé des enfants et des adolescents. Rédigés dans un langage clair par les meilleurs cliniciens et chercheurs.

-  Questions/Réponses pour les parents (10 livres)
Voici une nouvelle collection, créée pour répondre à un besoin d'information des parents. Sous l'angle de la promotion de la santé, tous les thèmes qui sont liés à la vie des enfants et à la famille et autour de la maternité.

-  Collection Univers Parents (3 livres)

La collection  regroupe, à l'intention des parents, des ouvrages de référence ou de témoignages où l'aspect iconographique joue souvent un rôle prépondérant. 

-  Collection Estime de soi (12 livres)

Les ouvrages de la collection sont destinés aux parents et aux enseignants. Il s'agit dans tous les cas d'ouvrages pratiques, comportant, en plus d'un condensé d'information, des activités, des exercices ainsi que des suggestions d'attitudes et de comportements.

-  Collection Contes, nouvelles et autres écrits (5 livres)

-  Collection Intervenir (14 livres) 
-  Hors collection - Grand public (17 livres)
-  Hors collection - Jeunesse (4 livres)
-  Hors collection - Intervenants (21 livres)

Quelques exemples de sujets abordés dans les livres  
Adoption, agressivité, alimentation, anorexie, autisme
Déficiences, dépressio, deuil, développement de l'enfant, diversité culturelle, drogues, dyslexie 
Education sexuelle, enfant handicapé, estime de soi
Famille d'accueil, famille recomposée
Hospitalisation, hyperactivité
Jeu, jumeaux
Langage, lecture
Maladies, maltraitance, musicothérapie
Pédopsychiatrie, petite enfance, placement
Relations fraternelles, résilience
Santé mentale, séparation, sexualité,  sommeil, stress, suicide
Troubles affectifs / alimentaires / de l'attachement /  du langage / du sommeil
Violence familiale 

ETC...  

Pour feuilleter les premières pages des livres : http://www.editions-chu-sainte-justine.org 
 

LIVRE : Cent mots pour être éducateur

Cent mots pour être éducateur : Dictionnaire pratique du quotidien 


de Philippe Gaberan, aux Editions Erès, Collection Trames, Mars 2007.

Voici la présentation d'un livre fort intéressant. Je l'ai lu avant d'entamer ma formation et je pense qu'il peut apporter pas mal d'éclaircissement quant au métier d'éducateur spécialisé.
L'auteur explique des notions liées au métier d'ES et les explique en une page chacune, en les intégrant dans un contexte professionnel.

Le livre est divisé en deux chapitres :
-  Du côté de chez l'autre (= du bénéficiaire)
-  Du côté de chez soi (= de l'éducateur)

Il contient également une introduction, d'une conclusion ainsi que de références utilisées et suggérées pour approfondir le sujet.

Pour le 1er chapitre, citons comme exemple de mots-clés : identité, modèle, différence, ressemblance, intimité, affectivité, attachement, image de soi, souffrance, traumatisme, abandon, violence, échec, résilience, rituel, peur, envie, choix, volonté, culpabilité, injustice, etc.

Pour le 2e chapitre, les mots-clés expliqués sont par exemple : liberté, éthique, politique, responsabilité, confidentialité, reconnaissance, relation, engagement, implication, limites, observation, accompagnement, expérience, projet, etc.

En conclusion, je conseille ce livre aux professionnels et aux étudiants du secteur social. Ce livre est synthétique et permet d'obtenir des définitions essentielles de façon simple et rapide.

26 nov. 2009

TICE : Qu'est-ce ?


TICE : Quand l’informatique se joint à la pédagogie

Les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Education (TICE) recouvrent les outils et produits numériques pouvant être utilisés dans le cadre de l'éducation et de l'enseignement.

Les TICE regroupent un ensemble d’outils conçus et utilisés pour produire, traiter, entreposer, échanger, classer, retrouver et lire des documents numériques à des fins d'enseignement et d'apprentissage. 

Au cours du XXe siècle, l'école a tenté de s'approprier les médias et les dispositifs technologiques, avec plus ou moins de volonté et plus ou moins de moyens : radio scolaire (années 1930), télévision scolaire (années 1950), informatique (années 1970), magnétoscope (années 1980), multimédia (années 1990).

Enjeux 
Le développement des TICE correspond aussi à une volonté forte d'éduquer les jeunes pour qu'ils fassent un usage citoyen et responsable de ces technologies, notamment dans le domaine Internet, à savoir :
-  éviter les comportements de « zappeur » sur la toile, c’est-à-dire leur apprendre à rechercher et à trier les informations en fonction de leurs besoins;
-  avoir un regard critique sur l'information délivrée par ce réseau de communication (importance de l'analyse critique des sources d'information);
-  les protéger des intentions malveillantes (pornographie, escroquerie, sites marchands plus ou moins déguisés);
-  expliquer les méfaits du piratage, le respect de la propriété intellectuelle.

Cette liste n'est pas exhaustive. L'objectif est de guider l'élève dans l'apprentissage de ces technologies, sachant que, dans les familles, il est souvent livré à lui-même.

Ceci pose le problème de la formation des enseignants. Tous ne sont pas compétents dans ce domaine pointu. Cette technologie fait peur à certains, d'autres encore résument l'informatique à Microsoft et utilisent un vocabulaire étroit (Word au lieu de traitement de textes, etc). Les règles de mise en page, de typographie, sont souvent inconnues.

Nouvelles ressources, nouvelles pratiques
Les exemples d'outils existants sont nombreux. Ils vont du simple didacticiel, à la plate forme d'apprentissage en ligne. Et surtout les méthodes d'appropriation des outils et l'usage de ces outils sont excessivement variables d'un "Educateur" à l'autre. Une pédagogie des TICE prenant sa source dans les savoirs issus des sciences de l'éducation se façonne actuellement.



 

24 nov. 2009

SECTEUR : Le handicap

Voilà un autre champ d'activités de l'éducateur spécialisé important et vaste. En effet, il peut être amené à travailler avec des personnes handicapées, quel que soit le type d'handicap et leur âge. Citons par exemple des centres d'accueil de jour, des services résidentiels, des ateliers protégés, des centres de réadaptation fonctionnelle, des services d'aide précoce, des services d'aide à l'intégration, etc.


Le handicap reste aujourd’hui encore une notion très subjective, souvent mal utilisée et presque toujours connotée de façon négative. Dans la représentation collective, il est systématiquement associé à l’image de la personne en fauteuil roulant ou de la canne blanche.


Les 5 grandes familles de handicap :
La tentation d’établir une typologie des différentes déficiences est forcément réductrice, mais elle
permet de donner un premier éclairage sur la diversité des manifestations du handicap.

Le handicap moteur

Il recouvre l’ensemble des troubles pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs et/ou inférieurs (difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes). Certaines déficiences motrices d’origine cérébrale peuvent également provoquer des difficultés pour s’exprimer, sans altération des capacités intellectuelles.

Le handicap visuel
Il concerne les personnes aveugles, mais aussi, dans la majorité des cas, les personnes malvoyantes. Dans certains métiers, une personne daltonienne peut-être reconnue comme handicapée.

Le handicap auditif
La perte auditive totale est rare. Comme pour le handicap visuel, la plupart des déficients auditifs possèdent « des restes auditifs » pour lesquels les prothèses auditives apportent une réelle amplification. Selon les cas, ce handicap s’accompagne ou non, d’une difficulté à oraliser. Un certain nombre de personnes sourdes utilisent la langue des signes et d’autres la lecture sur les lèvres pour communiquer.

La déficience intellectuelle
C’est une difficulté à comprendre et une limitation dans la rapidité des fonctions mentales sur le plan de la compréhension, des connaissances et de la cognition. Les incapacités qui en découlent peuvent avoir des degrés différents et perturber l’acquisition de la mémorisation des connaissances, l’attention, la communication, l’autonomie sociale et professionnelle, la stabilité émotionnelle et le comportement…

Le handicap psychique
Aucune définition exhaustive n’est possible, d’autant que la terminologie psychiatrique (névrose, psychose…) est seulement maîtrisée par les psychiatres. Néanmoins on peut retenir que les personnes atteintes de difficultés d’ordre psychique souffrent d’un malaise qui peut se traduire, à certains moments, par des comportements déroutants pour les autres, car éloignés des conduites convenues et habituelles.

Et aussi les maladies invalidantes
Toutes les maladies respiratoires, digestives, parasitaires, infectieuses (diabète, hémophilie, sida, cancer, hyperthyroïdie…) peuvent entraîner des déficiences ou des contraintes plus ou moins importantes. Elles peuvent être momentanées, permanentes ou évolutives. Près de la moitié des maladies invalidantes sont d’origine respiratoire ou cardio-vasculaire.

Certaine personnes peuvent avoir une élocution difficile, du fait d’un handicap moteur cérébral ou de séquelles d’un traumatisme crânien. Leur intelligence n’est pas altérée, parler leur normalement et laisser-leur le temps de vous répondre.

En bref
Le handicap peut donc être :
-  temporaire
-  pluriel
-  d’origines très variées : déficiences motrices, handicaps sensoriels, maladies invalidantes, déficiences intellectuelles, déficiences psychiques
-  pas forcément visible

Le handicap peut concerner chacun de nous.



    

SECTEUR : L'aide à la jeunesse


L'aide à la jeunesse, au sens large, est l'un des secteurs les plus importants dans le métier d'éducateur.
D'où l'intérêt de cet article présentant ce champ d'activités.

Comme son nom l'indique, la politique d'aide à la jeunesse vise à venir en aide aux jeunes (ou à leurs parents) qui souhaitent être aidés, qui rencontrent des problèmes ou qui vivent des situations difficiles. Les jeunes peuvent demander ou recevoir le soutien des services d'aide à la jeunesse de différentes manières. 

Service de l'aide à la jeunesse

Le Service de l'Aide à la Jeunesse (SAJ), dirigé par un conseiller de l'aide à la jeunesse, cherchera avec le jeune la solution la plus adaptée. Le conseiller de l'aide à la jeunesse a dans ses missions de réorienter les demandes d'aide vers un service de première ligne plus approprié, coordonner les actions entreprises par différents services en faveur des demandes d'aide.

Service de l'Aide à la Jeunesse de l'arrondissement de Bruxelles Capitale (SAJ)
rue du Commerce, 68A - 1040 Bruxelles
Tél. 02.413.39.18 - Fax 02.413.38.42
E-mail :saj.bruxelles@cfwb.be


Aide en milieu ouvert 

Les services d'aide en milieu ouvert (AMO) ont pour activité l'aide préventive au bénéfice des jeunes dans leur milieu de vie. Ils lui apportent son soutien dans sa famille, son école, son quartier. Le service intervient de manière non contraignante et à la demande du jeune ou de ses proches.


Centres de premier accueil

Le centre de premier accueil a pour mission d'organiser l'accueil collectif et l'éducation de 15 à 20 jeunes qui nécessitent une aide spécialisée en dehors de leur milieu familial de vie et qui notamment sont placés pour la première fois ou après un premier placement dans un centre d'accueil d'urgence agréé.

Le centre établit pour chaque jeune un bilan d'observation et un projet d'orientation favorisant, si possible et si l'intérêt du jeune ne s'y oppose pas, la réinsertion du jeune dans son milieu familial de vie.

Le centre travaille sur mandat d'une instance de décision qui est le conseiller de l'aide à la jeunesse ou le directeur de l'aide à la jeunesse ou le tribunal de la jeunesse.


Service de placement familial

Parcours d'Accueil
Rue de Hennin, 101 - 1050 Bruxelles
Tél. 02.640.03.40 - Fax 02.648.25.30
E-mail : service@parcoursdaccueil.be - Site Web : www.parcoursdaccueil.be


Service de protection judiciaire

Si un jeune ou un enfant est considéré en danger, si sa santé ou sa sécurité sont menacées et si lui et sa famille n'acceptent pas l'aide proposée par le SAJ, le Tribunal de la Jeunesse intervient et peut imposer une mesure d'aide. Le jeune peut alors bénéficier de l'intervention d'un Service de Protection Judiciaire (SPJ) dirigé par un directeur de l'aide à la jeunesse. Le SPJ met en oeuvre la décision du Tribunal en tenant compte de l'intérêt du jeune.

Service de Protection Judiciaire (SPJ)
boulevard Léopold II, 44 (accueil au n°12) - 1080 Bruxelles
Tél. 02.413.25.52 - Fax 02.413.40.00
E-mail : spj.bruxelles@cfwb.be
 

Écoute-Enfant

Ecoute-Enfant est un service téléphonique (numéro 103) accessible 24h/24 et qui répond aux enfants et adolescents qui éprouvent le besoin de parler, de se confier parce qu'ils ne se sentent pas bien, qu'ils vivent des choses difficiles, qu'ils sont isolés, qu'ils se sentent en danger. Ce service s'adresse également à toute personne qui s'interroge ou s'inquiète à propos d'elle-même ou éventuellement d'autrui lorsqu'un enfant est en cause. L'anonymat de la personne qui appelle le service Ecoute-Enfant est absolument garanti.


Renseignements

Ministère de la Communauté française
Direction générale Aide à la Jeunesse
Espace 27 Septembre
boulevard Léopold II, 44 - 1080 Bruxelles
Tél. 02.413.32.06 ou 413.27.27 - Fax 02.413.20.49
E-mail : dgaj@cfwb.be - Site web : www.cfwb.be/aide-jeunesse

23 nov. 2009

CULTURE : La télévision et le handicap

Ci-dessous un article du journal le Soir (30/10/09) qui m'avait interpellé. Et pour cause : les personnes handicapées visibles à la télévision est quasi inexistante. LISEZ DONC.

                                                            Maïté  



La fiction exclut les ouvriers, mais les séries américaines et le sport affichent la diversité. Les infos lavent plus blanc à 92 %, et donnent la parole à 77 % de cadres supérieurs. Mais toute la télé occulte les handicapés. 

Voyez Le juste prix, et parmi le public, le candidat qui vient d'être désigné pour participer en plateau, dévalant les escaliers quatre à quatre, bras levés : cette mise en scène exclut d'emblée le participant potentiel en chaise roulante ou à canne blanche.

En effet, le baromètre sur la diversité à la télévision que l'Ifop a publié fin de ce mois, à la demande du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), montre que les personnes handicapées ne représentent que 0,2 % des personnes visibles à la télé, alors qu'elles sont 5 % dans la population française, selon l'Association des paralysés de France (APF).

Et sur les 0,2 % de handicapés recensés à l'écran, 10 % seulement le sont dans la vie : récemment, sur la RTBF et TF1, dans la fiction Mes amis, mes amours, mes emmerdes, le personnage en chaise roulante est interprété par Bruno Madinier. Côté magazines, jeux ou divertissements, l'accessibilité des plateaux, toujours plus design, est mise en cause par l'APF.

Le baromètre confié par le CSA à l'Ifop a observé les programmes, publicités comprises, des 16 chaînes gratuites de la TNT – TF1, France 2 et 3 incluses – pendant une semaine.

Cette étude découle de la création par le CSA, en mars 2008, de l'Observatoire de la diversité, présidé par Rachid Arhab. Les sages du PAF entendent désormais négocier des engagements contractuels avec les chaînes, pour les encourager à offrir à l'image davantage de représentativité de la société, car le tableau peint par cette étude est jugé « indigne de la France de 2009 » par Michel Boyon, le président du Conseil.

La télévision étant le média du divertissement et du rêve par excellence, la cause s'avère ardue. Dans le cas de l'information et des magazines, elle s'avère même discutable. Exemple : les catégories socioprofessionnelles supérieures (les CSP+) représentent 19 % des Français. Le baromètre Ifop pointe leur surreprésentation, avec 77 % dans les journaux : ce constat paraît logique, au risque de ne faire que du micro-trottoir.

92 % de Blancs aux infos
Pour être éclairée, l'info a besoin de personnes-ressources, généralement de ces fameux CSP+, et les interventions de ministres ou politiques et « spécialistes » de tous poils accroissent en toute logique la présence de cette catégorie sociale.

Plus inquiétant, en revanche, le monopole écrasant des Blancs aux infos : 92 % des locuteurs. Il est discordant avec la société française, mais aucun chiffre de représentativité ne peut lui être opposé, car la France s'interdit de dénombrer les personnes selon leur origine ethnique (le CSA s'en remet donc à la notion de « perçu comme » blanc, noir, arabe, etc.).

Les émissions musicales et sportives enregistrent de meilleurs résultats pour les non-Blancs, suivies par les fictions – grâce aux séries américaines, où la diversité est davantage représentée.

Dans les programmes sportifs, les femmes ne sont que 10 %, mais le CSA va-t-il imposer de couvrir le football féminin ? Tandis que dans les fictions, ce sont les ouvriers qui sont largement sous-représentés, avec 1 %, qui grimpe à 2 % tous programmes confondus, alors qu'il s'agit de 12 % de la population.

LIVRE : "Des souris et des hommes", du roman à la bande dessinée


"Des souris et des hommes" (Of Mice and Men) est un roman de l'écrivain américain John Steinbeck publié en 1937.

Bref résumé 
George Milton et Lennie Small sont deux amis qui errent sur les routes de Californie en travaillant comme journaliers de ranch en ranch. George et Lennie partagent depuis toujours le même rêve : posséder un jour une petite exploitation, pour y vivre « comme des rentiers » et y élever des lapins. Lennie nourrit une passion bien enfantine : il se plaît énormément à caresser les choses douces. Doté d’une très grande force physique, il ne parvient pas à dominer sa puissance hors de l'ordinaire. Il est également intellectuellement déficient, et passe constamment pour un « idiot ».

Cela finit par lui causer des ennuis avec Curley, le fils du patron, et avec sa femme. En effet, la belle et jeune femme de Curley va proposer à Lennie de toucher ses cheveux. Mais tout va mal tourner ...


Adaptations 
De ce roman, il y a eu trois adaptations cinématographiques :
-  1939 : Des souris et des hommes de Lewis Milestone
-  1971 : Des souris et des hommes de Paul Blouin
-  1992 : Des souris et des hommes de Gary Sinise

Une adaptation théâtrale ;

Et, plus récemment, est sortie le 4 novembre 2009 une adaptation en BD, réalisée à l’aquarelle très diluée en noir et blanc, par Pierre-Alain Bertola, aux Edtions Delcourt. Quelques planches sur http://www.bdgest.com/preview-597-BD-des-souris-et-des-hommes-recit-complet.html 

Avis  
Lorsque j'ai lu pour la première fois ce roman, j'avais alors 16 ans et un attrait pour la littérature en générale. J'ai plongé à coeur ouvert dans ce roman dont je ne connaissais alors, rien de l'auteur. 

J'aurai bien envie de tout vous raconter, tellement est forte la portée de cette histoire toute simple, tellement elle signifie sur l'amitié, la cruauté, la différence. Ecrit dans une langue brute et simple, il se lit en très peu de temps, mais avec beaucoup de plaisir. J'ai eu l'impression de lire une pièce de théâtre, pratiquement un huis clos où la violence des hommes, leurs frustrations et leurs rêves sont exacerbés. Belle rencontre avec cet auteurVoici une très belle fresque, concise et percutante, sur l'amitié et le rêve américain.

Quelle ne fut pas ma surprise, en entrant dans le magasin de bandes-dessinées, près de chez moi ce 4 novembre, de tomber nez à nez avec une BD intitulée "Des souris et des hommes". Je l'ai feuilletée. Coup de foudre. Je me rappelais bien du roman et avais envie de "visualiser" un souvenir littéraire, rempli de mots et d'émotions. 

Je conseille néanmoins de commencer par le roman pour ensuite, éventuellement, entamer la bande dessinée. Si, lors de la lecture d'un roman, le lecteur excerce sa propre imagination, l'intérêt de lire une adaptation, c'est pour (re-)vivre les ambiances du récit de manière différente, avec cette fois, non plus notre imaginaire, mais celui d'un ou plusieurs auteurs. En effet, plus qu'une adaptation, je pense que le lecteur semble rechercher avant tout une interprétation. L'intérêt résulte, entre autre, de la confrontation des deux visions.  

 

Sources : wikipédia, BD'Gest.com 


   

17 nov. 2009

ASBL : Tournai se bat pour les enfants de la rue au Congo

SOLIDAMUNDO... Le projet soutient l’association congolaise "BUMI" qui prend en charge à Lubumbashi des enfants de la rue, orphelins, enfants soldats, enfants sorciers délaissés par leur famille. Convaincu par le projet BUMI, l'asbl "Solidamundo" est née.

Son rôle est de coordonner les actions menées en Belgique et d’accompagner le projet au Congo.
Pour poursuivre notre soutien aux enfants, nous organisons diverses activités (vente d'artisanat, concerts, festival de cinéma, fête africaine...) ainsi que des parrainages d'enfants.

Revenons un peu sur la genèse du projet...
C’est en 2003 que Alain Vanthournhout, psychologue de Canal J (service AMO à Tournai), se rend à Lubumbashi, en République Démocratique du Congo, pour rendre visite à son fils. Il y découvre avec émotion la détresse d’un pays ravagé par la guerre.

Il y rencontre Thérèse Ilunga, fondatrice de l’ONG congolaise BUMI, qui se bat depuis plus de 10 ans pour tenter d’apporter aux centaines d’enfants laissés à la rue : gîte, nourriture, éducation, soins de santé…
De retour en Belgique, il mobilise des personnes autour d’un projet de solidarité, notamment pour donner aux éducateurs une formation et favoriser la réinsertion familiale. La Ville de Tournai apporte alors son soutien, ce qui permettra d’obtenir de la Région wallonne un financement qui se poursuivra jusqu’en 2010.

Alain Vanthournhout nous quittera brutalement en 2004, mais ses amis se sont mobilisés pour poursuivre son oeuvre. L’ASBL Solidamundo est créée en juin 2006. 
 


Si vous souhaitez soutenir  le projet, un versement peut être versé à l'ASBL au n° 001-4917292-50. 
De plus, l'asbl organise chaque année une soirée africaine, appelée BUMIAFRICA, à Tournai en avril  (date à venir...) en la Halle-aux-draps - Grand'Place. 


Reportage de NOTELE 08/04/08 
Tournai : L'ASBL SOLIDAMUNDO se bat pour la Congo, plus particulièrement pour la réinsertion des enfants de la rue de Lubumbashi. 
http://www.notele.be/index.php?option=com_content&task=view&id=1919&Itemid=28


!! NEWS !! : En mars 2010, j'ai appris via un membre de l'ASBL que "BUMI c'était fini"... En tout cas, c'est fini entre BUMI et SOLIDAMUNDO... pour des raisons que je n'évoquerai pas ici. Les membres de SOLIDAMUNDO cherchent donc un nouveau projet à soutenir... Voilà, c'est comme ça, c'est la vie. 



Sources : No Télé, www.rockauco.be, Tournai la Belle n°28 (mars 2008)



   

ASBL : Bumi, la vie...



BUMI, dont le nom signifie "LA VIE", est une ONG d’action humanitaire et de développement fondée en 1985 en R.D.Congo par Mme Thérèse Ilunga, Lucien Moser et des amis, en vue de répondre aux problèmes de santé publique, de sous-développement, de pauvreté, de pourvoir à la protection et l’éducation des jeunes et des enfants en situation difficile (enfants de la rue, abandonnés, orphelins du sida).

HISTORIQUE
BUMI a commencé son action de santé et de développement en 1985 dans le Nord Katanga, à Malemba Nkulu et à Manono. Puis BUMI a poursuivi son action dans le Sud Katanga, dans la ville de Lubumbashi, dans le secteur de développement, de santé et surtout dans la protection des enfants en situation difficile. En 1992, le Katanga a connu une situation économique et sociale trouble (pillages, déscolarisation, phénomène des enfants de la rue).

Nous avions accueilli, pour leur protection, 20 enfants (garçons et filles de 5 à 16 ans). Au fil du temps, BUMI, se structurant, a pu accueillir davantage d’enfants dans les différents sites. Aujourd’hui, ils sont 301 protégés. Bumi scolarise 810 élèves, année 2008 - 2009.

BUT - OBJECTIFS
Aider la population à répondre par elle-même à ses problèmes de sous-développement, de santé, de pauvreté, d’encadrement, de protection et d’éducation des enfants en situation difficile, enfants de la rue, orphelins et orphelins du sida, enfants déplacés de guerre non-accompagnés.

ACTIONS EN RDC
> PROGRAMME PROTECTION EDUCATION
Dans ses différents sites, BUMI encadre et scolarise : 810 enfants (année 08-09) dont 301 vivant dans nos maisons d’accueil (hébergement, habillement, nourriture, scolarisation, santé, loisirs, recherche et réunification familiales, accompagnement juridique, enfants exploités économiquement et sexuellement, réinsertion sociale des jeunes ; tous en situation difficile).
   • Réinsertion et réunification familiale ; appui à visée économique aux familles des enfants en situation difficile.
   • Enseignement primaire (formel et non formel), secondaire, professionnel des jeunes et des enfants
     défavorisés dans la ville de Lubumbashi, à Kakila, à Kabozya et à Kanyemeshia.
   • Réinsertion sociale par la formation professionnelle des jeunes défavorisés (agriculture, pisciculture, petit
    élevage, couture, maçonnerie, travail artisanal.)
   • Information et prise en charge des enfants et des mères vivant avec le sida.
   • Formation des Educateurs Sociaux.

> PROGRAMME SANTE
La santé de notre population, celle de la ville ou des villages, est fort préoccupante due aux maladies et à la situation financière des gens. Les Mutuelles de santé sont inexistantes. La population doit se débrouiller pour trouver l’argent nécessaire aux soins. Les pauvres meurent sans assistance.
 Ainsi BUMI s’est engagé à soigner et surtout à prévenir les maladies par les séances d’éducation sanitaire et nutritionnelle.

 > PROGRAMME DEVELOPPEMENT AGROPASTORAL
Ce programme a été initié dans le but d’encadrer des familles et des jeunes désœuvrés et le projet BUMI lui-même pour obtenir une autosuffisance alimentaire.

> CULTURE DE LA PAIX ET EDUCATION CIVIQUE
Dans le Territoire de Malemba, BUMI s’est investie dans la formation des sensibilisateurs qui véhiculent le message de paix, de respect de droits fondamentaux dans les différents villages qui ont connu la guerre.

ANTENNES EN EUROPE  
Bumi mène des activités de collecte de fonds et de matériel en Belgique et en France. Par ailleurs, nos antennes s’occupent de sensibiliser donateurs et parrains pour soutenir nos actions en RDC.

COOPERATION INTERNATIONALE
> NOS PARTENAIRES
Dans le cadre d'échange et de coopération en développement, BUMI travaille avec des partenaires du nord :
   - La Région Wallonne-Ville de Tournai qui interviennent dans le cadre de la réinsertion familiale des enfants
     de la rue.
   - L'ASBL Solidamundo et La Maison Le Gué (Tournai) apportent un soutien dans l’accueil des enfants de
     Kamalondo.
   - Parrains de l’Espoir apporte son soutien , par le parrainage, dans la scolarisation des enfants de
     Kanyemeshia.

BUMI reste en quête de recherche de partenaires pour mener à bien ses projets.

> NOS COOPERANTS STAGIAIRES
Chaque année nous recevons deux ou trois stagiaires recommandés par nos partenaires du nord, ou de leur propre initiative, pour un court ou long séjour dans nos différents domaines d’activité (éducation, agropastorale, animation …).

> VOYAGES HUMANITAIRES
Des volontaires bénévoles peuvent contacter BUMI pour un travail de court et long séjour.

 NOUS SOUTENIR 
> FAIRE UN DON
Les besoins de l'association BUMI sont importants. Nous comptons sur votre soutien pour pérenniser nos actions en faveur des enfants et des populations défavorisées de la République Démocratique du Congo.

Un virement bancaire à l’antenne BUMI à Bruxelles (Belgique) :
Banque Dexia
IBAN : BE87 0682 4003 3294
BIC : GKCCBEBB

> PARRAINER
Parrainer les enfants de l’association BUMI est une occasion unique d’apporter votre soutien aux activités visant la protection et l’éducation des enfants défavorisés de la RDC.
Parrainage Collectif :
Le parrainage collectif s’adresse aux personnes désireuses de soutenir financièrement l’ensemble des projets de l’association BUMI et ce, de façon régulière.
Parrainage Individuel :
Ce type de parrainage s’adresse aux personnes désireuses de soutenir un enfant en particulier et de créer un véritable lien avec cet enfant.

Il n’est actuellement pas possible d’effectuer un parrainage en ligne. Si vous désirez devenir parrain ou marraine, contactez-nous afin de vous informer de la procédure à suivre.
 

> BENEVOLAT
BUMI et ses partenaires organisent régulièrement des activités de récoltes de fonds et de sensibilisation à la problématique des enfants de la rue (repas africains, ventes d’objets artisanaux, brocantes, conférences-débats, etc.). N’hésitez donc pas à nous porter main forte. Prenez contact avec nos équipes de bénévoles.

Vous voulez parler de BUMI auprès de votre entourage ? Vous avez une idée, des contacts ou un projet ? Faites-le nous savoir. L’aide de chacun est la bienvenue !

Par ailleurs, BUMI accueille régulièrement de jeunes bénévoles désireux de travailler auprès des enfants et d’acquérir une expérience au sein d’un organisme d’action sociales : activités ludiques et d’apprentissage, rattrapage scolaire, médiation et réinsertion familial, projet agricole, etc.

> PARTENARIATS
BUMI recherche des partenaires ponctuels ou permanents pour la réalisation de projets de développement. Ces derniers permettraient à terme d’assurer une prise en charge semi-autonome des programmes tout en favorisant la participation de la communauté.

Pour les partenaires éventuels qui souhaitent nous accompagner, nous pouvons leur transmettre la planification des projets prioritaires ainsi que leurs budgets détaillés.

> MATERIEL & FINANCES
Nous avons régulièrement besoin de matériel pour la formation de nos jeunes et la mise en œuvre de nos actions :
   - Outils et matériel agro-pastoral : intrants, motopompe, houes, arrosoirs, herse, tracteur, ...
   - Matériel informatique et fournitures scolaire : ordinateurs, bancs, cahiers, bics, machines à coudre, tissu, ...
   - Groupe électrogène
Vous pouvez apporter votre soutien en mettant à notre disposition ou en participant au financement de ce matériel.


DETAILS des programmes d'actions et CONTACT sur
http://bumi-rdc.org/fr