23 déc. 2009

LIVRE : La résilience




" La résilience : l’art de rebondir " écrit par Rosette Poletti et Barbara Dobbs, toutes deux ayant une grande expérience des soins infirmiers et de l'enseignement des pratiques de santé. 
Ce livre est sorti en librairie le 12 novembre 2001, aux Editions Jouvence et est composé de 96 pages. 


Présentation
Certaines personnes, frappées par le destin ou les circonstances adverses (pertes de travail, séparation, mauvais traitements, etc.) sont accablées par le destin, d'autres au contraire rebondissent et semblent sortir plus fortes encore de l'épreuve. En psychologie, cette faculté de rebondir face à l'adversité s'appelle la résilience. Quelles sont donc les facultés extraordinaires des personnes qui semblent être hors du commun ? Rosette Poletti et Barbara Dobbs montrent avec clarté qu'elles n'ont en réalité rien d'exceptionnel, mais qu'elles ont développé des qualités que nous avons tous en nous à un certain degré. 


Avis
J'ai voulu aborder ce sujet et donc lire ce bouquin car, premièrement, c'est un phénomène qui peut tous nous toucher, et deuxièmement parce qu'en travaillant avec des populations fragilisées et en difficultés, cette notion doit être comprise. A partir de cette lecture, on pourra mieux cerner et comprendre un comportement. Bien sûr, il ne s'agira pas d'imposer une attitude, un comportement ou une habitude. Rosette Poletti et Barbara Dobbs nous donne d'abord une définition et une historique claire et conscice de ce qu'est la résilience. Elles nous dévoilent, pour exemple de situations vécues, des "histoires de résilience", adultes ou enfants. On y trouve aussi des pistes pour favoriser cet art de rebondir chez l'enfant et sur le "comment" de cet art. 
En bref, j'ai trouvé que c'était un livre complet, abordable pour des étudiants des filières sociales et éducatives qui ne sont pas dans un parcours scolaire de psychologie et qui souhaitent se former et apprendre des concepts psychologiques, utiles à leur futur métier. 


  

22 déc. 2009

STAGE : Projet mis en place

Dans le projet de stage, reprenant d'abord la présentation de l'institution et des bénéficiaires ainsi que la phase de remise en question, il y a aussi un projet personnel (un atelier) que l'on doit mettre en place sur notre lieu de stage.



Pour ma part, j'ai choisi de travailler les arts-plastiques avec des enfants de 3 ans min. à 11 ans max.

Le but principal de l’atelier est d’amener les enfants à créer, à travers les arts plastiques, sur des thèmes personnels axés sur leur identité et leurs souhaits.

Bien sûr, il s’agira de varier les techniques (peinture, gouache, dessin, pastels, etc.).


Outre la phase de création, j’ai décidé de mettre en place un espace de parole qui suit l’étape créative afin que les enfants puissent présenter leur création au groupe. L’idéal, à la fin de l’atelier après plusieurs semaines, serait de créer un album pour chaque enfant reprenant l’ensemble de ses créations.


Pour mener à bien l’atelier, j’instaurerai des règles à respecter et je découperai l’atelier en sous-étapes. Tout cela sera représenté sous forme de pictogrammes et affiché au mur à chaque séance.






>  Bibliographie / sites Internet 
- Créations de groupe, Fiona Watt, Editions Casterman, 2006

- Peinture et dessin 120 techniques et idées, Bernadette Theulet-Luzié, Editions Usborne, 2003

- Les petits artistes, Gaëtane Lannoy, Editions Casterman, 2005

- http://www.sclera.be  (pictogrammes)


Lectures personnelles en lien avec l’ES et la population de stage
- La résilience : l’art de rebondir, Rosette Poletti, Barbara Dobbs, Editions Jouvence, 2001

- Le travail d’éducateur spécialisé : éthique et pratique, Joseph Rouzel, Editions Dunod, 2004

(écrit sur la maltraitance chez l’enfant) 



20 déc. 2009

LIVRE : Musique, musicothérapie et développement de l'enfant

Présentation 
Voici un livre des Editions du CHU Sainte-Justine dont j'ai déjà parlé. Comme vous vous en doutez, il aborde le thème de la musique et de la musicothéraphie. 

La musique, tant celle qu'on écoute que celle qu'on joue ou qu'on chante, possède des qualités créatives, structurales et émotionnelles qui facilitent la conscience de soi, le développement personnel, le contact, l'interaction, l'expression et la communication.



Destiné aux parents et aux professionnels de l'éducation et de la santé, le présent ouvrage est divisé en deux parties. La première partie du livre traite de l'éveil sonore et musical. L'auteur porte une attention toute spéciale à la place de la musique dans le développement global de l'enfant.



Quant à la seconde partie, elle est consacrée à la musicothérapie. On y voit comment l'utilisation judicieuse et structurée de la musique ou d'activités musicales par un professionnel formé en musicothérapie peut restaurer, maintenir ou améliorer le bien-être physique et psychologique de l'enfant. 

Avis
J'ai eu un coup de foudre pour le livre lorsque je l'ai aperçu par hasard dans une librairie... Le thème m'a toujours beaucoup intéressé et je suis convaincue que la musique peut être un outil thérapeutique, quel que soit la population en difficultés avec laquelle je travaillerai. Ce livre m'offrira des pistes afin de travailler avec ce support à l'avenir, dans ma profession d'éducatrice spécialisée. Pour l'instant, je n'ai lu que le premier chapitre, sur l'apport de la musique dans le développement de l'enfant. J'entamerai la seconde partie, sur la musicothérapie, très prochainement. 
 




Mais finalement, qu'est-ce que la musicothérapie ? 
C'est une des composantes de l'art-thérapie qui consiste à utiliser la musique comme outil thérapeutique, pour rétablir, maintenir ou améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle d'une personne. Elle résulte de l'interaction entre le patient, la musique et le musicothérapeute. Parler de musicothérapie, c'est parler de communication.   

Cette forme de soin n’est pas nouvelle car déjà les peuples anciens y faisaient appel.

De nos jours, la musicothérapie a fait l’objet de travaux scientifiques sérieux qui lui ont permis de prendre place dans de nombreux centres hospitaliers.

Les origines de la musicothérapie 
Bien que la musicothérapie, ou les thérapies musicales, existent depuis l'Antiquité sous une forme empirique, ce n'est qu'au vingtième siècle, dans les années soixante, que la notion d'une profession dans ce domaine fait son apparition à l'état expérimental, notamment au Canada et aux États-Unis.


Musique et psychothérapie

La musicothérapie active est axée sur des productions sonores au moyen de la voix, les percussions ou autres. Le sujet devient créateur et s'exprime à travers la musique et les sons. Cette pratique découle généralement de pédagogies actives. Concrètement, il s'agit essentiellement d'un travail sur la communication non verbale. Le principe est l'ouverture de canaux de communication avec des personnes en rupture de communication.

Musicothérapie réceptive est fondée sur l'écoute d'extraits musicaux ou de sons.

En musicothérapie réceptive, il est souvent utilisé de la musique enregistrée, qui a pour avantage de pouvoir être très variée, et ne demandant pas au thérapeute des compétences instrumentales longues et difficiles à acquérir. Mais la musique jouée en direct possède des atouts irremplaçables.



La musique n'est pas un bistouri, et le son une pilule miracle. On ne guérit pas le cancer, le sida ni aucune maladie en musique. 


Infos + : http://www.musicotherapie.org 
             http://www.centre-musicotherapie.com 
               (Centre international de musicothérapie) 

               http://www.musictherapy.ca/fr/index.htm 
            (Association de musicothérapie du Canada)  
              http://www.musicotherapie.net




17 déc. 2009

INFO : La charte du clown à l'hôpital

Puisque j'ai parlé d'une ASBL travaillant avec les enfants hospitalisés, vous trouverez ci-dessous "La charte des Clowns" !  
A noter que dans certains hôpitaux, il y a la présence d'éducateurs spécialisés. Citons, par exemple, l'hôpital des enfants à Bruxelles ainsi que dans des services pédo-psychiatriques. De plus, une formation est organisée chaque année. Etre clown à l'hôpital ne s'improvise pas et une formation de base et un stage sont obligatoires. (infos + sur http://www.hopiclown.be



Les clowns proposent une animation théâtrale personnalisée et adaptée à chaque circonstance pour distraire, divertir et faire rêver les enfants malades et leur entourage.
                                             *** 

Le libre choix est donné à chacun de recevoir ou non la présence des clowns.
                                             ***



La sécurité, le bien-être des patients seront garantis à tout moment que ce soit lors des jeux, des déplacements ou de l'utilisation d'accessoires.   
                                             ***


Les prestations de clowns se font dans le total respect des convictions religieuses, culturelles, sociales, politiques ou ethniques des enfants et de leur famille. 
                                             ***


Les clowns sont des artistes professionnels conscients de l'importance de la relation au malade. En plus d'une réelle faculté d'improvisation, ils ont une totale maîtrise dans un ou plusieurs métiers du spectacle : chant, conte, musique, jonglerie, magie...
                                             ***


N'étant ni des thérapeutes, ni des soignants, les clowns ne posent que des actes se rapportant à leur profession d'artiste dans le but d'accompagner les enfants souffrants ainsi que leur famille.

                                             ***


En tant que professionnels, les clowns sont rémunérés, ponctuels et réguliers sur leur lieu de travail.
                                             ***


La préférence sera donnée à une prestation en duo de clowns dont l'un d'eux aura déjà l'expérience d'une ou plusieurs années d'animation à l'hôpital.
                                             ***


Les clowns se recyclent dans leur art par des stages, des séminaires, des lectures, des rencontres ou tout autre moyen d'adaptation et de progression professionnelle et personnelle.
                                              ***  

 Les clowns travaillent au sein d'une équipe hospitalière et ont connaissance du monde médical comme : le respect des règles fondamentales d'hygiène, la compréhension des situations de douleur et d'angoisse, la communication aisée avec les soignants, la compréhension d'une anamnèse simple, la participation à un bilan annuel de l'activité avec l'équipe médicale.
*** 

 

Les clowns respectent la confidentialité de la relation avec l'enfant, sa famille, le personnel hospitalier et n'entretiennent avec eux aucun rapport extra professionnel.



16 déc. 2009

ASBL : Les messagers du Coeur


Aujourd'hui, je souhaiterais vous parler d'une ASBL "Les Messagers du Coeur" grâce à laquelle j'ai eu l'occasion de rencontrer Julos Beaucarne il y a près de dix ans. 


Julos Beaucarne est un Messager du coeur depuis 1996. Voici une brève présentation de l'A.S.B.L.

L'association contribue, par ses ateliers créatifs et ses Baladins, à adoucir la vie des enfants hospitalisés. Voici les ateliers proposés : 

·         Ateliers de théâtre

·         Contes

·         Marionnettes

·         Art du cirque

·         Mime

·         Musique (chants, harpe, guitare)
.   Bijoux  

Une fois par an, une représentation théâtrale a lieu, interprétés par des comédiens professionnels pour divertir les enfants. 


De plus, les Messagers du Cœur sont les artisans d'un projet original  : ils transforment les couloirs des hôpitaux en rues dans le but d'humaniser davantage les services pédiatriques. 
Par exemple, on peut trouver la "rue des Sparadraps" à l'HUDERF, "la Bretelle du Pyjama" à l'hôpital Notre Dame de Tournai, "la place des Petits Hommes Verts" aux Cliniques Universitaires Saint Luc, "l'avenue des Chérubins" à l'hôpital Saint Pierre à Ottignies... 

Aussi, quand papa et maman s'en vont, Balladino reste... En effet, balladino et d'autres personnages animent chaque mercredi soir une veillée en cancérologie de l'HUDERF.  


Coordonnées de l'ASBL
Les messagers du cœur
Julie River

Rue de Livourne, 39

1050 Bruxelles







11 déc. 2009

REFLEXION : la liberté


La liberté exige-t-elle des sacrifices ?



La liberté, c’est pouvoir être libre de choisir ou de penser. On la réclame mais est-elle si facilement accessible? N’avons-nous pas des exigences, des sacrifices à faire pour l’obtenir? Malheureusement, tout le monde n’y a pas droit et il faut se battre pour l’avoir.




La liberté implique la responsabilité. Contrairement à l’animal qui cède aveuglement à son instinct qui le domine et qui l’entraine, l’homme libre a la faculté de produire des actes qui viennent vraiment de lui, de sa volonté : il est seul responsable. L’animal jouit de l’indépendance physique mais n’a pas de faculté morale. L’homme par contre possède bien un bien que personne ne peut lui retirer, c’est sa liberté morale, même si, prisonnier, esclave il n’a pas d’autonomie.



Mais pour cet homme libre et responsable, l’usage de la liberté entraine des efforts, exige des sacrifices. Etre indépendant, c’est être maitre de soi, n’être esclave ni des autres, ni des évènements, ni des choses matérielles, ni de ses passions ou celles des autres. Or pour atteindre ce but, il faut faire des efforts toujours renouvelés, très souvent pénibles. Pensons à cette époque pas si lointaine, où de nombreux hommes et femmes dans notre pays ont sacrifié leur temps et même parfois leur vie pour établir plus de justice sociale ou obtenir le droit de vote pour tous ; c’est la liberté de conscience.




Pour rester autonome, pour ne pas devenir esclave de l’ignorance, de la paresse, de l’erreur, de la peur, pour résister à ses envies et à ses passions, il faut être fort et faire des sacrifices. Ce n’est qu’à ce prix que l’on méritera le nom d’Hommes Libre.


By Maïté D.T.


7 déc. 2009

STAGE : Lieu

Pour cette première année de formation, je dois effectuer un stage de 160 heures.
Après maintes recherches dans la région de Tournai dans le secteur de l'handicap et de l'aide à la jeunesse, je me retrouve finalement à "La maison d'enfants", une structure qui dépend du CPAS de Tournai.
Je vais donc vous faire une présentation de cette chouette institution.


Les bénéficiaires 
QUI ? Officiellement, des enfants de 0 à 18 ans (max. 12 ans à ce jour)

QUAND ? Essentiellement en urgence, de jour comme de nuit et ce pendant toute l'année

PAR QUI ? Les demandes d'hébergement émanent du service social du CPAS ou de services sociaux variés (souvent le S.A.J., mais aussi SOS Parents-Enfants, les services hospitaliers ou les parents eux-mêmes.

 

A présent, l’institution souhaite ne pas aller au-delà des 12/13 ans. La Maison d’enfants a la capacité de recevoir treize enfants. A l’heure actuelle, les enfants sont très souvent placés par le service d’aide à la jeunesse (S.A.J.) car les parents ne peuvent plus s’en occuper pour un temps et ont de graves problèmes d’alcoolisme, de dépression, de drogue voire de maltraitances. 
Dans la mesure du possible, la fratrie est maintenue. Ceux-ci sont alors dans une chambre ensemble. Les enfants arrivant seuls disposent chacun de leur propre chambre. De plus, les séjours à l’institution durent de plus en plus longtemps.   

L’équipe de l’institution  
La maison d’enfants est une structure qui dépend du CPAS de Tournai et est composée d’une équipe comprenant une responsable administrative, une éducatrice responsable, neuf éducateurs(trices), une assistante sociale et quatre aides-ménagères.  

But
Le but de la maison d’enfants est d’offrir un hébergement aux enfants dont les parents ne peuvent ou ne savent plus s’en occuper, à court ou à long terme. Ceci dit, la réinsertion familiale reste l'objectif prioritaire du travail mené en collaboration avec les divers services sociaux concernés.


Journée type d'un éduc 
- 15h : chercher les enfants à l'école
- 15 h 20 : collation à la Maison 
- 15 h 45 : aide aux devoirs des enfants (soutien scolaire intensif) 
- Après les devoirs : période d'activités 
- 18h : souper tous ensemble (repas fournis par le CPAS)
- 18h30/45 : vaisselle avec un enfant (roulement) 
- 18h45 : bains des enfants
- 20h : coucher des enfants
- 21h : fin de journée de l'éducateur de jour

Chaque enfant bénéficie du soutien d’un éducateur dit « référent ». Celui-ci l’accompagne dans toutes les démarches auprès de sa famille (visite d’un parent hospitalisé, visite des parents à l’institution), de l’école (rencontres avec les professeurs), du S.A.J., du S.P.J., visite chez le médecin, etc. 


Activités 
Des activités vers l’extérieur sont également organisées (piscine, visites) ainsi que des activités au sein de la Maison : une salle de psychomotricité et un espace de lecture sont créés, des films sont mis à la disposition des enfants et les nombreux stagiaires présents tout au long de l'année mettent en place des projets.  


  
 

6 déc. 2009

FILM : Welcome



Welcome est un film français réalisé par Philippe Lioret, sorti le 11 mars 2009 en France.

Il traite de la problématique des clandestins, bloqués à Calais, dans l'espoir d'entrer au Royaume-Uni.

Sypnosis 
Pour impressionner et reconquérir sa femme, Simon (Vincent Lindon), maître nageur à la piscine de Calais, prend le risque d'aider en secret un jeune réfugié kurde, Bilal ( Firat Ayverdi), qui veut traverser la Manche à la nage.

Co-scénarisation
Le scripte de Welcome est signé de la plume de trois auteurs : Philippe Lioret, Emmanuel Courcol et Olivier Adam.

L'origine du projet
Depuis longtemps, Philippe Lioret avait l'idée de faire un film sur les personnes qui fuyant leurs pays d'origine pour rejoindre l'Angleterre se retrouvaient coincés à Calais. Après en avoir parlé à Emmanuel Courcol et Olivier Adam, ils ont commencé à chercher ensemble une histoire. Ils ont pris contact avec des associations et sont partis à Calais pour cotoyer la vie des bénévoles et des réfugiés.

Beaucoup de non professionnels 
Un certain nombre d'acteurs dans le film, sont des non professionnels, comme Firat Ayverdi (Bilal), les jeunes kurdes que Bilal rencontre à Calais, ou encore l'actrice qui interprète Mina (Derya Ayverdi).

Des décors véridiques
Philippe Lioret, même si cela aurait coûté moins cher, ne voulait pas aller tourner en Roumanie ou en Tchéquie. Il a souhaité utiliser les vrais endroits, tels que les rue de Calais, le port trans-Manche, Blériot plage, et donner ainsi au film sa vérité.

A la recherche de Bilal !
Trouver l'acteur qui interprèterait le personnage de Bilal, fut le gros morceau du casting. Philippe Lioret et la directrice de casting Tatiana Vialle, ont voyagé durant des semaines. Ils ont cherché dans tous les endroits où la communauté kurde est importante : Berlin, Istanbul, Londres, Suède... Finalement, ils ont rencontré Firat Ayverdi en France.

Un rappel à la période de l'Occupation
Simon aide en secret un réfugié kurde en le logeant chez lui, or aider des personnes en situation irrégulière est puni par la loi. L'histoire que peint Philippe Lioret pourrait très bien se passer pendant la période de l'Occupation, avec un homme qui cache chez lui un juif et se fait prendre. "Sauf que ça se passe aujourd'hui à deux cents kilomètre de Paris" soulève le réalisateur.


Un film qui m'a beaucoup plu et qui reflète malheureusement la réalité actuelle des évènements... On s'attache très rapidement aux personnages. Welcome est un récit puissant sur les clandestins cherchant leur propre Eldorado loin de la guerre et de la souffrance.

2 déc. 2009

ÉDITIONS du CHU Sainte-Justine

Aujourd'hui, j'aimerais vous parler et vous présenter des Editions québecoises sur lesquelles je suis tombée par hasard à la libraire universitaire "Scientia" de Mons. Elles sont enrichissantes pour les travailleurs médico-sociaux. Je dispose de deux d'entre eux : "Musique, musicothérapie et développement de l'enfant" et "Une juste place pour tous les enfants : plaidoyer pour l'action".


Le CHU Sainte-Justine est l’un des plus importants hôpitaux pédiatriques d’Amérique du Nord et le centre hospitalier universitaire mère-enfant du réseau québécois de la santé.


Les Éditions du CHU Sainte-Justine, uniques en milieu hospitalier, existent depuis 1985 et publient chaque année plus d'une vingtaine d'ouvrages destinés aux parents et aux professionnels de la santé et de l'éducation. Tous les livres font l'objet d'une large diffusion au Québec et en Europe francophone.

Voici les Collections :
-  Collection du CHU Sainte-Justine pour les parents (63 livres)
Les livres abordent tous les sujets liés au développement et à la santé des enfants et des adolescents. Rédigés dans un langage clair par les meilleurs cliniciens et chercheurs.

-  Questions/Réponses pour les parents (10 livres)
Voici une nouvelle collection, créée pour répondre à un besoin d'information des parents. Sous l'angle de la promotion de la santé, tous les thèmes qui sont liés à la vie des enfants et à la famille et autour de la maternité.

-  Collection Univers Parents (3 livres)

La collection  regroupe, à l'intention des parents, des ouvrages de référence ou de témoignages où l'aspect iconographique joue souvent un rôle prépondérant. 

-  Collection Estime de soi (12 livres)

Les ouvrages de la collection sont destinés aux parents et aux enseignants. Il s'agit dans tous les cas d'ouvrages pratiques, comportant, en plus d'un condensé d'information, des activités, des exercices ainsi que des suggestions d'attitudes et de comportements.

-  Collection Contes, nouvelles et autres écrits (5 livres)

-  Collection Intervenir (14 livres) 
-  Hors collection - Grand public (17 livres)
-  Hors collection - Jeunesse (4 livres)
-  Hors collection - Intervenants (21 livres)

Quelques exemples de sujets abordés dans les livres  
Adoption, agressivité, alimentation, anorexie, autisme
Déficiences, dépressio, deuil, développement de l'enfant, diversité culturelle, drogues, dyslexie 
Education sexuelle, enfant handicapé, estime de soi
Famille d'accueil, famille recomposée
Hospitalisation, hyperactivité
Jeu, jumeaux
Langage, lecture
Maladies, maltraitance, musicothérapie
Pédopsychiatrie, petite enfance, placement
Relations fraternelles, résilience
Santé mentale, séparation, sexualité,  sommeil, stress, suicide
Troubles affectifs / alimentaires / de l'attachement /  du langage / du sommeil
Violence familiale 

ETC...  

Pour feuilleter les premières pages des livres : http://www.editions-chu-sainte-justine.org 
 

LIVRE : Cent mots pour être éducateur

Cent mots pour être éducateur : Dictionnaire pratique du quotidien 


de Philippe Gaberan, aux Editions Erès, Collection Trames, Mars 2007.

Voici la présentation d'un livre fort intéressant. Je l'ai lu avant d'entamer ma formation et je pense qu'il peut apporter pas mal d'éclaircissement quant au métier d'éducateur spécialisé.
L'auteur explique des notions liées au métier d'ES et les explique en une page chacune, en les intégrant dans un contexte professionnel.

Le livre est divisé en deux chapitres :
-  Du côté de chez l'autre (= du bénéficiaire)
-  Du côté de chez soi (= de l'éducateur)

Il contient également une introduction, d'une conclusion ainsi que de références utilisées et suggérées pour approfondir le sujet.

Pour le 1er chapitre, citons comme exemple de mots-clés : identité, modèle, différence, ressemblance, intimité, affectivité, attachement, image de soi, souffrance, traumatisme, abandon, violence, échec, résilience, rituel, peur, envie, choix, volonté, culpabilité, injustice, etc.

Pour le 2e chapitre, les mots-clés expliqués sont par exemple : liberté, éthique, politique, responsabilité, confidentialité, reconnaissance, relation, engagement, implication, limites, observation, accompagnement, expérience, projet, etc.

En conclusion, je conseille ce livre aux professionnels et aux étudiants du secteur social. Ce livre est synthétique et permet d'obtenir des définitions essentielles de façon simple et rapide.